Aujourd’hui 22 avril, nous célébrons la journée mondiale de la Terre mais le cœur d’Hélène est lourd. Elle voit les glaciers fondre comme peau de chagrin et la biodiversité disparaître. Chaque année elle ressent des chaleurs plus fortes arrivées plus tôt durant l’année, puis des froids sibériens et des canicules toujours plus intenses en été. Il y a moins de neige qu’il faut aller chercher toujours plus haut dans les montagnes et combler avec des canons à neige. Selon les scientifiques, les amis, les collègues, les records de température sont dépassés et il s’agît du changement climatique.

Dans la culture Suisse, la nature et la protection de l’environnement ont toujours été importants. La légende du Rütlischwur raconte l’histoire de trois hommes suisses réunis en 1291 sur une prairie près du lac des Quatre-Cantons pour prêter serment de défendre leur liberté. La prairie est aujourd’hui un lieu de pèlerinage pour la fête nationale. Cette tradition montre l’importance de préserver les valeurs fondamentales d’indépendance, intimement liées à la protection de la nature.

Au début du XXème siècle, des scientifiques suisses ont commencé à alerter sur les effets néfastes de l’exploitation de la nature sur la biodiversité et l’environnement. Leur long et difficile combat pour la création du parc national suisse en 1914 a finalement abouti à la reconnaissance de l’importance de la protection de la nature en tant que patrimoine commun de l’humanité.

Les références de l’engagement citoyen et de la science pour protéger notre environnement ne manquent pas en Suisse, et pourtant la stratégie climatique helvétique est remise en question dans le Green Future Index (GFI) 2023 récemment publié. La Suisse y est désormais positionnée en 20e place, juste derrière les États-Unis. A-t-on oublié nos valeurs ancestrales ? Quel monde va-t-on léguer à nos enfants ? Pourquoi est-ce que les choses vont si mal ? Comment y remédier ?

Le changement climatique est la plus grande menace mondiale pour la santé du 21e siècle

Hélène aimait passer du temps dans les montagnes, observer les oiseaux et les animaux, sentir la brise fraîche et le parfum des fleurs. Mais, elle se demandait si tout cela allait disparaître, et si elle serait condamnée à vivre dans une ville surchauffée et polluée. Elle est passée par différents états face à la dégradation de son environnement : d’abord triste et indignée, puis engagée, ensuite occupée par d’autres sujets comme son travail, enfin frustrée de ne pas pouvoir inverser la tendance qui empire, et indifférente face à ce qui paraît inévitable. Essayer de limiter son empreinte carbone n’est pas facile et encore faut-il savoir comment !

Selon les experts, la question ne concerne pas seulement l’environnement : la santé est et sera affectée par le changement climatique à travers des impacts directs (vagues de chaleur, sécheresses, fortes tempêtes et élévation du niveau de la mer) et des impacts indirects (maladies à transmission vectorielle-parasites, bactéries, virus, infections des voies respiratoires, insécurité alimentaire et hydrique, dénutrition).

Où est le monstre ?

La légende d’Icare de la mythologie grecque raconte l’histoire d’un homme qui a tenté de s’échapper de l’île de Crète en volant avec des ailes faites de plumes et de cire. Il ignore les avertissements de son père et vole trop près du soleil, faisant fondre la cire de ses ailes : il meurt en tombant dans la mer. Cette légende qui conduit à une fin brutale et tragique, interprétée comme une mise en garde contre la fierté excessive, est-elle représentative de notre relation à la nature ?

La pollution industrielle et le consumérisme de masse sont les accusés habituels de la dégradation de notre planète. Ils sont tellement énormes qu’ils nous dépassent ; ils sont le résultat d’un comportement collectif ce qui conduit nombre d’entre nous à se déresponsabiliser au niveau individuel.

Un arbre planté, un animal sauvé, l’aide à une personne âgée, faire sourire un enfant sont toutes les « petites choses » qui remplissaient Hélène de bonheur. Connaissait-elle l’impact pour elle et pour les autres de ces grands petits actes ? Face au déclin de la planète, on peut choisir de ne rien faire, d’être en conflit, en collaboration, de montrer l’exemple. Il y a-t-il un âge auquel il est trop tard pour changer et contribuer à l’amélioration ?

Hélène se souvient de ses anniversaires avec émotion, des chants et des rires partagés avec sa famille et ses amis autour d’elle. Les rituels de passage marquent l’évolution d’une période de vie à la suivante, par exemple de l’enfance à l’âge adulte. Le développement personnel consiste à gagner en sagesse. Vivre de manière consciente implique comprendre les choix que nous faisons (ou que nous ne faisons pas) dans notre quotidien et des impacts pour notre santé et celle de l’environnement.

Pourquoi une telle différence entre ce que l’on fait, ce que l’on dit et ce que l’on pense? Un manque de cohérence est un symptôme de problèmes de santé.

L’acupuncture comme solution de santé individuelle et environnementale

Pour traiter ses problèmes de santé, une amie a recommandé à Hélène l’acupuncture et la médecine traditionnelle chinoise. Au bout de quelques séances d’acupuncture indolores, Hélène se sentait moins stressée et plus équilibrée, avec un regain de joie, d’énergie et une connexion plus profonde avec la nature. Du coup elle prenait de meilleures décisions, qui lui permettait d’améliorer ses habitudes, son comportement, sa performance tout en réduisant son empreinte carbone.

La philosophie des anciens chinois considérait la santé individuelle et celle de la planète intimement liées. Prendre soin de soi c’est prendre soin de la planète.

Crédit photo : Lauren TERRIGEOL

Une voie : celle du Dao et du Taoïsme, base de la médecine traditionnelle chinoise

Le monde naturel a longtemps été conçu dans la pensée chinoise comme un agencement complexe et auto-générateur d’éléments qui changent et interagissent en permanence. L’union de ces éléments disparates est le Dao, ou la Voie. C’est le principe dominant par lequel toutes choses existent, mais il n’est pas compris comme une force causale ou gouvernante. La philosophie chinoise a tendance à se concentrer sur les relations entre les divers éléments de la nature plutôt que sur ce qui les crée ou les contrôle.

Selon les croyances taoïstes, l’homme est un élément crucial du monde naturel et il lui est conseillé de suivre le flux des rythmes de la nature. Le taoïsme enseigne que les gens doivent maintenir une relation étroite avec la nature pour une santé morale et physique optimale. Le monde naturel et les humains ne font qu’un ; ce qui est à l’extérieur est à l’intérieur et ce qui est à l’intérieur est à l’extérieur. Le macrocosme et le microcosme sont interconnectés, une connexion cosmique décrite merveilleusement par l’histoire mythologique chinoise de la création : la légende de Pangu.

La légende Pangu et la Création du Monde

« Au début, il n’y avait rien et l’univers était dans un état primordial sans relief ni forme. Cet état primordial s’est fusionné en un œuf cosmique pendant environ 18 000 ans. En son sein, les principes parfaitement opposés du yin et du yang se sont équilibrés et Pangu a émergé (ou s’est réveillé) de l’œuf.

Pangu a commencé à créer le monde : il a séparé le yin du yang d’un coup de sa hache géante, créant la terre (yin trouble) et le ciel (yang clair). Pour les garder séparés, Pangu se tenait entre eux et poussait le ciel. Chaque jour, le ciel augmentait de dix pieds (3 mètres), la terre de dix pieds plus épaisse et Pangu de dix pieds plus haut. Cette tâche a pris 18 000 ans après lesquels, Pangu mourut.

Son souffle devint le vent, la brume et les nuages ; sa voix, tonnerre; son œil gauche, le Soleil ; son œil droit, la Lune ; sa tête, les montagnes et les extrêmes du monde ; son sang, des fleuves ; ses muscles, terre fertile ; sa pilosité faciale, les étoiles et la Voie Lactée ; sa fourrure, ses buissons et ses forêts ; ses os, minéraux précieux; sa moelle osseuse, bijoux précieux; sa sueur, la pluie; et les puces sur sa fourrure emportées par le vent devinrent des animaux ».

La façon dont nous prenons soin de notre corps et de notre esprit est la façon dont nous prenons soin de notre terre : l’exemple du sucre

Le sucre est un exemple de préoccupation de santé tant au niveau individuel que global. Manger trop de sucre raffiné peut entraîner des maux de tête, une baisse d’énergie, des inflammations, du diabète, des maladies cardiovasculaires, de la dépression, du surpoids et de l’obésité.

Au niveau environnemental, nous savons que les raffineries de sucre ont un impact très important. La canne à sucre, source de la majeure partie du sucre mondial, est la culture vivrière la plus produite au monde. L’augmentation de la demande mondiale de sucre entraîne une forte consommation d’eau, la pollution de l’air et de l’eau, la dégradation des sols et la modification de l’habitat naturel.

Les anciens chinois ont observé que chaque saveur est associée à un élément et à un système d’organes spécifiques. Si l’une des saveurs est consommée de manière excessive, elle peut inverser l’action sur cet organe spécifique. Par exemple, la saveur sucrée est la saveur de l’élément terre, mais si elle est consommée en grande quantité, elle peut endommager la rate et l’estomac. Manger trop sucré peut faire proliférer l’accumulation d’humidité dans le tube digestif et finalement conduire à une inflammation des intestins.

D’autre part, selon la théorie de la médecine chinoise, la saveur sucrée peut détendre les tensions du foie. Pour cette raison, nous avons tendance à avoir des envies de sucreries à chaque fois qu’il y a du stress émotionnel et de la tension. Une fois consommé, il aide à réduire ces tensions, mais en même temps, il crée une dépendance dans notre cerveau qui en veut de plus en plus.

Lorsque nous mangeons des aliments sucrés, le système de récompense du cerveau – appelé système dopaminergique mésolimbique – est activé. La dopamine est une substance chimique du cerveau libérée par les neurones et peut signaler qu’un événement est positif. Lorsque le système de récompense se déclenche, il renforce les comportements, ce qui nous rend plus susceptibles de répéter ces actions de consommation de sucre.

Si vous avez déjà consulté un médecin de médecine chinoise, il vous a probablement demandé si vous aviez des envies sucrées et que vous deviez réduire votre consommation de sucre pour protéger votre système digestif. Ce qu’il ne vous a probablement pas dit, c’est que moins nous consommons de sucre, non seulement nous protégeons notre jardin intérieur, mais aussi notre paysage extérieur. En achetant moins de produits sucrés nous contribuons ainsi à ralentir les dommages environnementaux causés par les sucreries du monde entier, à réduire l’empreinte carbone et à des améliorations du changement climatique.

Les envies normales de sucre sont à gérer avec de la méthode et de la discipline. Par exemple, le jour après une consommation trop importante est une journée sans sucre.

Les envies excessives de sucre sont un symptôme d’une physiologie déséquilibrée : l’acupuncture ainsi que la phytothérapie peuvent s’attaquer à la cause profonde de cette perturbation en stimulant les méridiens qui se dirigent vers les organes affectés, et rééquilibrer le corps.

L’avis du thérapeute BioMed MTC

Dans la clinique de médecine traditionnelle chinoise BioMed MTC, les employés peuvent bénéficier gratuitement de soins d’acupuncture, et ils sont encouragés à se faire soigner régulièrement. En tant qu’experts, nos thérapeutes connaissent les effets bénéfiques pour la santé et le bien-être de l’acupuncture qu’ils appliquent sur eux-mêmes et les patients.

Selon la situation personnelle de chacun et ses préférences, un plan de soins personnalisé est mis en place. Des mesures concrètes sont proposées, et même les petites permettent d’atteindre ses objectifs. Elles encouragent à persévérer dans ses efforts et à adopter une vision à long terme. Nos thérapeutes experts appliquent et partagent les règles de la médecine traditionnelle chinoise, qu’ils savent adapter aux besoins du patient, au style de vie moderne, à la technologie, et combiner avec la médecine contemporaine.

L’utilisation de l’acupuncture peut se faire au même temps que la prise de médicaments pharmaceutiques. Elle aboutit généralement à permettre une réduction de la consommation des médicaments (selon avis du médecin traitant) ce qui, comme pour l’exemple du sucre vu précédemment, permet d’alléger le corps, l’esprit et l’environnement de charges pesantes : à terme elles nous passent facture (même si couvertes par les assurances, tout comme l’acupuncture selon votre contrat).

Chez BioMed MTC l’écologie et l’humain sont des valeurs et des priorités premières. Nous travaillons et nous nous formons sans relâche pour affiner notre savoir-faire, ainsi que pour nous permettre de concrétiser notre sens et notre mission : celui de contribuer à la santé et au bien-être des personnes et de leur environnement.

Lingling SHI, fondatrice de BioMed MTC

Une personne peut se changer pour aider à changer le monde

Hélène continue son chemin. Sa route est longue et difficile, parsemée de progrès et de défaites, de hauts et de bas. Il convient d’apprendre la voie et de se faire accompagner de guides experts pour avancer dans la bonne direction.

Quelles sont les choses à faire ou ne pas faire ? Comment trouver le vrai problème ? Les solutions concrètes ? Comment y contribuer ?

Vous souhaitez prendre votre santé en main ?

Notre équipe de thérapeutes peut vous aider grâce à l’acupuncture!