La maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des maladies neurodégénératives (environ 60% des cas). Cette pathologie est une des formes de démence, sans doute la plus connue du grand public, qui touche aujourd’hui près de 120’000 personnes en Suisse. On estime que 6’500 personnes atteintes d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence vivent dans le canton de Genève. En raison du vieillissement de la population, ce nombre devrait presque doubler d’ici 2035 pour atteindre 11’500.

Décrite pour la première fois en 1906 par le médecin allemand Aloïs Alzheimer, cette maladie conduit à une détérioration progressive des capacités cognitives de l’individu jusqu’à aboutir à la perte de son autonomie au quotidien. Les proches ne sont pas épargnés puisque dans la majorité des cas, ce sont eux qui prennent soin des patients durant cette période. Cette prise en charge s’accroît au fur et à mesure de la progression de la maladie et de la perte d’autonomie du malade. La démence présente donc des exigences et des charges élevées pour l’entourage familial.

La démence n’est pas une évolution normale de la vieillesse. Elle englobe toute une série de troubles neurologiques caractérisés entre-autres par une perte de la mémoire et des dysfonctionnements cognitifs.

Le cerveau est victime d’un double processus de dégénérescence et d’inflammation. Au niveau cellulaire, il est atteint par deux types de lésion, chacune d’elles causées par une accumulation de protéines toxiques entraînant un dysfonctionnement des neurones : La protéine bêta-amyloïde s’agrège en plaques amyloïdes et la protéine Tau hyperphosphorylée en nœuds neuro-fibrillaires.

Quels sont les symptômes de la maladie d’Alzheimer?

La perte de la mémoire courte, caractérisée par l’oubli d’événements récents, est probablement le premier symptôme révélateur du début de la maladie. Au fur et à mesure de sa progression, la perte de la mémoire est de plus en plus importante, accompagnée de signes de désorientation, de changements d’humeur et de comportement. Puis l’état confusionnel s’installe, et avec lui les difficultés à s’exprimer et à marcher. Ces dysfonctionnements cognitifs avancés vont influer fortement sur le fonctionnement de la personne au quotidien, entravant ses relations sociales, professionnelles et privées.

Les conséquences de cette maladie pèsent non seulement sur le patient, mais également sur sa famille et sur la société en général.

Comment la maladie d’Alzheimer affecte-t-elle le cerveau?

Le cerveau rétrécit généralement dans une certaine mesure au cours du vieillissement en bonne santé, mais, étonnamment, il ne perd pas de neurones en grand nombre. Avec la maladie d’Alzheimer, cependant, les dommages sont importants, car de nombreux neurones cessent de fonctionner, perdent leurs connexions avec d’autres neurones et meurent. La maladie d’Alzheimer perturbe les processus vitaux des neurones et de leurs réseaux, notamment la communication, le métabolisme et la réparation.

Au début, la maladie d’Alzheimer détruit généralement les neurones et leurs connexions dans les parties du cerveau impliquées dans la mémoire, notamment le cortex entorhinal et l’hippocampe. Elle affecte plus tard les zones du cortex cérébral responsables du langage, du raisonnement et du comportement social. Finalement, de nombreuses autres zones du cerveau sont endommagées. Au fil du temps, une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer perd progressivement sa capacité à vivre et à fonctionner de manière autonome.

Lien confirmé entre le microbiome et la maladie d’Alzheimer

Des scientifiques genevois et italiens apportent la preuve d’une corrélation entre le microbiote intestinal et l’apparition de plaques amyloïdes dans le cerveau, annonciatrice de la maladie d’Alzheimer.

Le laboratoire de recherche du neurologue Giovanni Frisoni, directeur du centre de la mémoire des HUG et professeur au Département de réhabilitation et gériatrie de la Faculté de médecine de l’UNIGE, travaille sur l’influence potentielle du microbiote intestinal sur le cerveau, et plus particulièrement sur les maladies neurodégénératives. «Nous avions déjà montré que le profil du microbiote intestinal chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer était altéré par rapport aux personnes ne souffrant pas de pareils troubles», explique-t-il. «Nous avions également découvert une association entre un phénomène inflammatoire détecté dans le sang, certaines bactéries intestinales et la maladie d’Alzheimer», poursuit-il.

«D’où l’hypothèse que nous avons voulu tester ici : l’inflammation du sang pourrait-elle constituer un médiateur entre le microbiote et le cerveau ?»

Qu’en pense la médecine chinoise?

En médecine chinoise, le cerveau est considéré comme l’un des six organes extraordinaires. Il est souvent appelé « la mer de moelle » et est étroitement lié aux reins, qui engendrent la moelle. L’observation moderne montre qu’une diminution de la fonction cérébrale peut se manifester par des signes d’insuffisance de l’essence rénale, jing 精. Le Ling Shu, Pivot Merveilleux (compilé au premier siècle av.J-C) dit que « si la mer de moelle est insuffisante, le cerveau tourne et les oreilles bourdonnent, il y a des douleurs dans le cou, des étourdissements, une mauvaise vision et une léthargie. » Li Shi Zhen (grand médecin du passé) dit que « le cerveau est le siège de l’esprit originel » et croyait que les sens et le contrôle des mouvements physiques étaient liés au cerveau. Cependant, les principales fonctions du cerveau telles que perçues par la médecine occidentale que nous connaissons sont attribuées dans la doctrine de la manifestation viscérale comme les fonctions du cœur, du foie et des reins.

En médecine traditionnelle chinoise (MTC), nous considérons que de nombreuses maladies sont causées par une accumulation de ce que nous appelons « flegme » dans les méridiens et les systèmes organiques. Les dépôts de protéines dans le cerveau appelés « plaques » et « enchevêtrements » qui semblent être la cause de la démence chez les personnes âgées peuvent être à peu près analogues au concept de flegme de la MTC. Les mucosités provoquent des obstructions qui bloquent la libre circulation du Qi (énergie) et du sang dans le corps, entrainant une perturbation de la communication et de la coopération entre les systèmes.

Le concept du traitement est de dissoudre les flegmes, d’améliorer le Qi et la circulation sanguine et de renforcer le yang. Le Yang Qi et la moelle du corps, produits dans les reins, sont transportés dans le cerveau par le vaisseau gouverneur. Une fois que le déficit de moelle se produit, la MA (Maladie d’Alzheimer) apparaît. Il a été décrit que la MA est significativement liée au vaisseau gouverneur car la MA montre une insuffisance à la fois en Yang Qi et en nutrition de la mer de moelle (le cerveaux). En renforçant le rein et en remplissant la mer de moelle, le vaisseau gouverneur peut réguler le fonctionnement du cerveau et rééquilibrer le Yin et le Yang. Par conséquent, il est bénéfique de stimuler un ou certains points d’acupuncture au niveau du vaisseau régulateur pour traiter la MA.

Les points d’acupuncture situés près de la tête, tels que Baihui (VG20), Dazhui (VG14), Fengfu (VG16), Yamen (VG15) et Shenting (VG24), peuvent présenter un meilleur effet thérapeutique pour traiter la maladie d’Alzheimer. Ces cinq points d’acupuncture sont liés à l’intersection entre les méridiens Yang et le vaisseau gouverneur. L’acupuncture au point d’acupuncture ci-dessus est considérée comme favorisant la circulation du Yang Qi. De plus, il a été démontré que l’acupuncture à Sishenchong (EX-HN1, située autour du VG20) améliore l’effet curatif de la MA en rassemblant le Yang Qi du vaisseau gouverneur.

Les conseils de nos thérapeutes : quels traitements contre la maladie d’Alzheimer?

Comme pour toute autre maladie neurodégénérative, il est impératif que vous continuiez à vous faire suivre par votre médecin traitant. Cependant, il est recommandé de coupler votre traitement avec des techniques de Médecine Traditionnelle Chinoise afin d’optimiser les résultats positifs. En voici quelques-unes :

L’acupuncture

L’acupuncture aide le cerveau à se recalibrer grâce a des micro-stimulations qui provoquent des réactions en chaine dans le corps. Ces-dernières aident à détendre le corps et à faire circuler les énergies.

Chez BioMed MTC, nos thérapeutes expliquent dans un langage simple et efficace ce qu’ils font et les points qui sont efficaces pour la pathologie traitée. Ils sont toujours disponibles pour répondre aux questions des patients.

La phytothérapie

La phytothérapie peut être utilisée pour résoudre la cause du problème, qui selon la médecine chinoise, est différente pour tout le monde.

La phytothérapie est utilisée pour traiter un large éventail de troubles de santé, tels que les troubles digestifs, les troubles du système nerveux, les troubles cardio-vasculaires, les problèmes respiratoires et bien d’autres encore.

Le Qi-Gong

Le Qi-Gong peut également vous aider. C’est une forme de méditation en mouvement, de gymnastique douce qui associe mouvements lents, exercices respiratoires et concentration. La pratique régulière du Qi-gong améliore la capacité de guérison, favorise le maintien en bonne santé et lutte efficacement contre le stress et la dépression.

Vous souhaitez prévenir ou lutter contre les symptômes d’Alzheimer?

Nos thérapeutes peuvent vous accompagner et vous donner les meilleurs conseils et traitements.